PROXIMITE
L’inclinaison de la tige ne renseigne pas sur la couleur de la feuille à venir
il reste entre l’attente et la longueur
l’assise du vide sur laquelle le pont s’appuie de toutes ses jambes
Le vent porte d’Est bien plus loin que le coin de la rue du couché
au moment où le feu passe du rouge à l’avance du vers la sortie de stationnement
les deux trottoirs de nos rues n’ont pas la même exposition; ça offre à la chaussée le choix d’avancer au milieu
Au bord de la rivière tournent les moulins
celluloïd des grands pavois ou sureau de chants flûtiaux
quoi qu’il en soit
le nombre de tours n’influencera pas le fil de l’eau
Il y aura toujours un grain ente les pierres et les balises
comme de l’air sous le kiosque scaphandrier du grand bassin de la chanson des sources
pour maintenir haut l’aile de l’oiseau
Ne me demandez pas as-tu mal de l’attendre puisqu’elle est là, la présence c’est plus que la démonstration bonimenteuse à l’étal
Les basses-eaux laissent au bateau la vision libre du large au repos des vagues. Pendant que les bulles prouvent la présence effective des poumons du sable, la plage suce les ciels sans nuages, confiserie d’iode piquée sur un mât
Te savoir à mon souffle liée
me tient bien plus en l’haleine chaude
qui préserve mieux du froid de la séparation
que la chaleur artificielle d’une présence simulée
Ton âme en mon bois
ventricule la sève de mon arbre d’un pouls régulier
Les maisons blanches accrochées aux sierras de mes voyages se serrent aux cordes des guitares en battements de pieds. La fraîcheur de ta fontaine pleure d’amour pour faufiler chaque tableau par les venelles de nos coups de chaleur.
L’expérience de la relativité remet à jour les paramètres de la proximité, cette odeur particulière que la terre chaude exhale après l’ondée solaire de l’encre humaine.
Seule l’enfance n’est pas à séparer de la traversée.
Niala-Loisobleu – 16/05/16


Tout est à faire de volonté. Tiens prends le temps, un vrai caprice si tu t’arrêtes qu’à l’écouter, alors que c’est bleu profond si tu te laisses pas à glisser !
Merci Didier.
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Je me souviens vaguement de gens partis chercher l’impossible que j’ai jamais vu revenir de trop loin.
Merci On met les voiles.
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L’étireuse de mauvaise aventure fait en sorte de rallonger la proximité.
Merci Anne.
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Il y a les yeux pour sentir et le coeur pour ne pas voir…
Merci Elisa.
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Réussir la séparation rapprochée entre l’inclinaison naturelle et le quotidien imposé, un dialogue ouvert qu’une surdité têtue s’obstine à rendre difficile.
Merci Sally.
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