MEDIOCRITE
Dans l’Infini criblé d’éternelles splendeurs,
Perdu comme un atome, inconnu, solitaire,
Pour quelques jours comptés, un bloc appelé Terre
Vole avec sa vermine aux vastes profondeurs.
Ses fils, blêmes, fiévreux, sous le fouet des labeurs,
Marchent, insoucieux de l’immense mystère,
Et quand ils voient passer un des leurs qu’on enterre,
Saluent, et ne sont pas hérissés de stupeurs.
La plupart vit et meurt sans soupçonner l’histoire
Du globe, sa misère en l’éternelle gloire,
Sa future agonie au soleil moribond.
Vertiges d’univers, cieux à jamais en fête!
Rien, ils n’auront rien su. Combien même s’en vont
Sans avoir seulement visité leur planète.
Jules Lafforgue

Non, je ne venais pas de faire un cauchemar
J’étais bien sur Fesses de Bouc
Triste réalité du temps creux
Résonance de l’absence
Ah mais y a des merveilleux poètes
si simplement beaux
qu’on faillirait ne pas les voir
si on s’attardait qu’à dire « j’aime » sans savoir pourquoi…
Niala-Loisobleu – 21/04/16








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