Toi ma Bleue
Quand la rue a tracé tes regards dans cet avenir de nulle part
le pavé rejoignit le bosselé des coins intimes
porte-cochère
ouverture de l’instant avant la minuterie
où la voûte mâchouille l’escalier
Nous ne nous sommes rien dit depuis la première promesse
à part le langage des fleurs
que ton chapeau aurait eu si tu en avais porté
mais que seraient devenues les longues vagues au bas de ta nuque
cette tendre courbe où mes lèvres aiment se poser
Rien ne nous a obligé à porter des dessous
alors comment expliquer ce manque de nudité
A te mordre partout je bois à la sève des arbres
avec ou sans feuilles
m’en fous
une craie ça peut écrire des voix célestes
là où un enfant dessine sans règle
à main-levée
D’un coin de l’absence à l’autre
je décroche du brouillard en gueulements continus
la sonde mesurant le fond tant bien que mal
pour garder la tête hors de l’eau
Comment tu fais avec les journaux et les revues
tu gères les bouillons
faits divers
entre rubriques de naissance et nécrologie
mêlant noces et baptêmes avec les sans fleurs ni couronnes
Chaque jour de merde
pas besoin d’ordonnance pour se prendre la pilule
Je ne ferme pas cette lumière qui mit soudain les oranges bleues
aux branches d’un temps noir goudron défait de la fève et du rose roi-mage
Le vent il avait une idée coquine à vouloir jouer entre tes jambes
ma parole à l’instant où tout ça fesses
l’amour en bretelles ça dresse les bouts de seins en pointes
autrement que le nichon en celluloïd d’un baby-boom
Aujourd’hui je mets le bateau à voile dans le pinceau
viens
on va peindre une cabane pour se changer du muguet
et faire un autre Mai
avec les roues du vélo dans l’orée des bouts d’ficelles
qui montent l’échelle au soleil !
Niala-Loisobleu – 28/04/16


Vertige de l’Oiseau, pas à pas un nom à dire oui
Volons !
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Que sommes-nous donc, sinon ce qu’on souhaite ne pas rater d’en faire…
Merci beatricelise
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Un brin coquin!!
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« Je ne ferme pas cette lumière qui mit soudain les oranges bleues
aux branches d’un temps noir goudron défait de la fève et du rose roi-mage »
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Quand le tant se veut bitume faut sortir les grands moyens sans hésiter !
Merci Emilie.
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Il en est ainsi des r’belles. C’est comme venelle, ça passe là où l’occlusion intestine d’une citadine se fait l’intime passage.
Merci « vy.
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