Je n’attends plus
que comme tout à refaire
Je marche des pieds sur la tête d’escales englouties
tant de côtes cherchent à surgir des fonds profonds
que les voiles tendent à se faire moteur
Au temps où les pierres dormaient sous la terre
une lumière est passée les extraire
et les mains ont voulu les équarrir
jusqu’à les tailler polies
Au pied des cols la marche la plus ravinée
suit le couloir du premier palier
confiant aux alouettes qui peuplent le miroir
une image périmée en tracé
UNE VOIX
Je veux appartenir à la voûte obscure comme un amant désarmé
devenir le souffle du silence sur les épaules des nuages
je veux adhérer à l’ombre des paroles du feuillage
et comprendre la terre dans la soie farouche du désir
Antonio Ramos Rosa
(Extrait de Dom Quixote)
Il n’est pas de matin sans soleil
mais comme les jours sans levés
s’accumulent aux heurts
à vouloir fuir leur identité au profit d’une chimère
je ne veux rien prendre au miroir de son fil d’eau
il coule de source
par les pores des artères sylvestres
liées de flottaison
Donner plus loin que le poids niais
allège la main
je veux voler sans foncer l’encre
d’un large empan d’aile
hors de l’érosion du tant
Je n’attends plus
que comme tout à refaire
Niala-Loisobleu – 14/04/16

Toujours un vol plus haut, plus large, ne rien vouloir puisque ne rien pouvoir mais ne pas sombrer…
J’aimeAimé par 1 personne
Se mains tenir à flot, au-dessus du jour de merde !
Merci Anne.
J’aimeJ’aime
Merci Marie.
J’aimeJ’aime
On est que soi à pouvoir se pourvoir, avanti patchcath !!!!
J’aimeJ’aime
Merci Sally.
J’aimeJ’aime
M’aime avec un tapis roulant, t’avance à rien en amour tant qu’il sort pas de sa planque…merci Emilie.
J’aimeJ’aime