JE DE TÊTES
Si ce n’était un vent de tempête levé depuis hier, ce matin il s’aurait pu que je cherche à l’intérieur de ce sentiment éperdu. Tout comme l’érosion journalière, en regardant la mer, est-ce qu’on pense qu’elle se mange les ongles journellement ?
– Bah, me fait le premier croisé d’un air absent. Entre nous me dis-je il aurait pu, des croisés, être le dernier qu’entre les deux y aurait pas eu plus de courant pour allumer le néant.
Tout en la mettant sur cales, et bien qu’elle faisait semblant de pas avoir de peine, je n’étais pas dupe, ma cabane, elle avait le gros coeur que la peine fait à nul autre pareil. Elle aime pas quand je plie les gaules pour l’hiver. Comme si il fallait qu’elle ait plus froid que les autres en étant toute seule.
J’ai vu qu’elle avait à me dire, mais qu’à savait pas trop comment commencer. J’ai regardé les nuages, des tous noirs qui faisaient tâches dans des espaces d’un bleu pur, une incongruité en quelque sorte.
– As-tu vu ces saletés au plafond, lui dis-je en levant la tête ?
A croire que ça a déclenché son envie de dire, en me regardant avec des yeux qui déssalaient en rigoles, la voix tremblante elle a commencé.
– C’est un été égaré, où on a pas réussi à tout retrouver qu’on a connu. Un manque d’essentiel s’est immiscé dans tous les coins. Les bois où on avait semé du gland vers l’abbaye dans les champs, au lieu de leurs sentiers d’aventures, n’étaient plus que bouffés de broussailles qui cachaient tout. Les venelles penchaient le front, les trémières voûtaient et l’herbe a cramé le vert comme un pré de rouille. Le marais couvert de lentilles ne voyait plus rien devant. Les vaches en faisaient la gueule au point que les oiseaux se taisaient, ne sachant que dire. Dans les chenaux la vase craquelée n’a pas arrivé à faire lever les voiles. Les bateaux semblaient fatigués, pourtant les voyages ça leur donne l’énergie.
« Je s’rais là, tout contre, parce que je repartirais avec toi. ! »
Ce grand cri me rebondit si fort au cœur que j’en fis un grand bleu soleil en travers de la pluie.
Niala-Loisobleu – 14/04/16

Encore une fois un très joli texte. J’ai les oiseaux si tu veux Loiso. Ici des mouettes en troupeaux courent après les laboureurs des champs, devant, derrière… Vos gueules les mouettes…
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Le plus beau ballet que celui des mouettes suivant les laboureurs quand ils retournent les champs et grandiose cérémonie quand au retour de pêche elles suivent les chalutiers rentrant au port ! J’aime ce spectacle sans réserve, acceptant le bruit qu’elles font, c’est une vraie fête ! Merci encore à toi Marie !
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Une cabane naît polyglotte. Ça parle l’accent juste. Pas la moue des chute usés. Et puis ça sent la sueur des rêves , dans l’image exacte de l’intime mis à l’écart de tourisme. Tu vois, toi Globe-T
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Avec ta tête dans le gazon et tes lunettes sur le ciel, tu sais que c’est affaire de vouloir qu’on se passe de compter sur les autres…merci patchcath
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Regarder passer l’entrain je trouverai ça tellement vache que je refuserai de vivre ça de pré…
Merci Francis.
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Merci audreybeautyblog
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Merci Elisa
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Pourquoi ne voit-on pas les commentaires d’Audrey, Elisa et les autres ? C’est un bug ?
Sinon j’aime toujours beaucoup ce que vous faites, mais vous avez un rythme de publication effrénée je n’arrive pas à suivre !
Bien à vous
¸¸.•¨• ☆
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Si on ne les voit pas c’est tout simplement parce qu’elles n’ont pas mis de commentaires. C’est dommage, mais souvent les visiteurs se contentent d’un « j’aime ». Moi je réponds toujours. Quant à mon rythme désolé mais faut t’accrocher chère celestine que je remercie !
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Ah oui, d’accord ! c’est super mais ce doit être difficile pour vous.
En tous cas j’aime ce que vous faites même si je ne commente pas toujours, je vous prie de le croire !
¸¸.•¨• ☆
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Calcul mental d’une miction impossible, y a rein à faire…merci Emilie.
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