
Parvenu au seuil…
Qu’à cela… j’y repense,
A porter mes semelles de vent
visionnaire d’une ouverture avenir
qu’à cela… j’y repense
Quoi que la vitrine du marchand de jouets propose
en promo scion pour écussonner les forêts uniformes des balcons
Comme d’un pétrin on sort la patte
l’autre croissant sent déjà deux mains
dorées au fourre à peint
Qu’à cela…j’y repense
un jardin de fleurs
du lit où tu t’écoules
va bien mieux aux draps bleus qu’un carré de navets roses
On a fait les écoles où l’on choisit pas ses parents,
heureusement que derrière les murs commencent les portes
de nos dessins de bonshommes au nez rouge
à gros ventre sur membres de file de faire.
Qu’à cela..j’y repense
en regardant sous la jupe de ta cheminée
mes sabots se remplir des volutes de ton corps endormi
Les pierres parlent si bien du silence,
que, sur elles, fonder une cabane
traverse assurément plus loin les mornes plaines
que des embarcadère à l’amarre
Et puis il y a toutes les couleurs de ton coquillage,
quand il baille aux marées
son alène à basculer
le pas feutré des grands fauves allant au point d’ô
Voici le Seuil venu
prépare le à ras au cri de la jument
des talons soleil levant.
Qu’à cela..j’y repense
au point de faire le tour des roulotes, ornières après nids-de-poules
détachant les crocs des chiens pour que ricochent les aboiements
tout au long du long des Indes et autres déserts gitans
plantés de cithares et de guitares manouches.
Qu’à cela..j’y repense
Mon cahier neuf grand ouvert sur l’encre levée
des mots d’amour en corps à apprendre.
Qu’à cela..j’y repense
Niala-Loisobleu – 09/04/16

Comme c’est beau, très émouvant tes paroles, j’ai adoré
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Reflet d’une permanente image au bord du chemin, merci Petite Marie, ce matin le bord de mer est paisible, un fond de frais le baigne…un Bon Dimanche avenir !
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Si le bruit d’orage n’avait pas choisi de suivre la foule, je l’aurais foutu ma main en travers de sa gueule, tant la douceur d’un certain silence fut d’excellente compagnie ce Dimanche, certes de grandes marées, mais d’une forme de purge mentale considérable. Le tout se tient plus dans le rien apparent Petite Marie que dans l’esbrouffe de l’habit du jour dominical.
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Faites-moi penser de vous dire que chaque fois que je vous lis, je dérape dans l’au-delà, un abime où le sens échappe à l’entendement. Dans l’ailleurs d’autres mondes parallèle, une évasion.
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L’entend de ment selon St Fesses-Mathieu est d’une telle clarté d’embrouilles que les moutons y précis pissent persuadés que la vessie est la bonne lanterne. Sur son versant à lui, Loiso, tel cet enfant belge arrose en fontaine son monde, univers ouvert que la poire ne peut tirer par le manche pour étancher une soif perpétuelle de grugé…non signé Zorro ma bien chère Anne !
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Merci De bec et de plumes d’avoir laissé un battement à portée.
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