
Parvenu au seuil…
Qu’à cela… j’y repense,
A porter mes semelles de vent
visionnaire d’une ouverture avenir
qu’à cela… j’y repense
Quoi que la vitrine du marchand de jouets propose
en promo scion pour écussonner les forêts uniformes des balcons
Comme d’un pétrin on sort la patte
l’autre croissant sent déjà deux mains
dorées au fourre à peint
Qu’à cela…j’y repense
un jardin de fleurs
du lit où tu t’écoules
va bien mieux aux draps bleus qu’un carré de navets roses
On a fait les écoles où l’on choisit pas ses parents,
heureusement que derrière les murs commencent les portes
de nos dessins de bonshommes au nez rouge
à gros ventre sur membres de file de faire.
Qu’à cela..j’y repense
en regardant sous la jupe de ta cheminée
mes sabots se remplir des volutes de ton corps endormi
Les pierres parlent si bien du silence,
que, sur elles, fonder une cabane
traverse assurément plus loin les mornes plaines
que des embarcadère à l’amarre
Et puis il y a toutes les couleurs de ton coquillage,
quand il baille aux marées
son alène à basculer
le pas feutré des grands fauves allant au point d’ô
Voici le Seuil venu
prépare le à ras au cri de la jument
des talons soleil levant.
Qu’à cela..j’y repense
au point de faire le tour des roulotes, ornières après nids-de-poules
détachant les crocs des chiens pour que ricochent les aboiements
tout au long du long des Indes et autres déserts gitans
plantés de cithares et de guitares manouches.
Qu’à cela..j’y repense
Mon cahier neuf grand ouvert sur l’encre levée
des mots d’amour en corps à apprendre.
Qu’à cela..j’y repense
Niala-Loisobleu – 09/04/16

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