A un tel grain
qu’ajouter
sinon
un reblog
pour saluer
et dire
comme j’aime
Merci Jérôme.
A un tel grain
qu’ajouter
sinon
un reblog
pour saluer
et dire
comme j’aime
Merci Jérôme.
Le premier frisson de l’éveil s’étant blotti par-dessus les longues distances, chacun à sa place tout au chaud, est entré de son jardin secret.On, qui quoi qu’il soit, nous toi émoi. Chat rade, bercé par le flot de la lune mise à l’ô. Mon premier pas concerné, mon second tout entier et mon troisième oeil pour oeil est en mille. Tu n’as pas eu le froid des jours derniers, ton pouls est resté calme en sa braise. Sans doute sont-ils supérieurs en nombre les drames engendrés par le noir.Comment s’y prendre plus mal que de choisir l’hérésie de refaire le monde. Le bonheur est à faire de soi pour pouvoir aux autres quelque chose de simple, griffonné sur un cahier de brouillons, de cette automatique écriture qui ne se relit que par le destinataire. Et où la nécessité du décret à paraître est inconnue. J’aime l’inconnu. Tout comme Toi quand tu te blottis contre ma poitrine. Ce sont les départs en voyage partout où vit une certaine folie. L’amour abolit et oppose. A quoi me servirait de savoir tout sur comment ça marche le téléphone, si ce n’est que pendant cette inutile connaissance j’aurais perdu l’essentiel de la tienne toute en moi par l’oreille, mieux que si face à face on ne trouvait pas quoi se dire. Tant de lits sont à deux seuls côte à côte.
COMPTER LES POTEAUX
Compter les poteaux à travers le brouillard lui faire croire qu’elle
possède un champ
sa maison peut prendre le chemin opposé au paysage
le phare derrière ses lunettes d’orphelin ne trouvera pas à redire
Il ne faut pas rater le coche crie-t-elle quand le tonnerre roule à
bride abattue dans sa direction
sa valise à la main
elle hèle le premier nuage
en pestant contre le vent qui a déplacé ses terres et ficelé ses murs
comme un vulgaire fagot de bois
Vénus Khoury-Ghata, Miroirs transis in Les Obscurcis, Mercure de France, 2008, page 87
Si le boulier de nos jours attend une de nos mains allons d’abord voir le chant de l’oiseau, les paroles qu’il aura mises à l’arbre seront de la bonne encre. Tricoter avec les aiguilles du sablier c’est trop proche des mailles qui sautent pour que l’envie de te conditionner me prenne. Non laisse-toi nue à mes touchers, il me faut ton haleine. Enfant de mes traversées.
Niala-Loisobleu
17 Février 2016

A me casser le do
j’ai l’échine
en
la ré mi
Homme blanc
ton hydre ô file
un mauvais coton
A part moi
le nègre
que tu mets prise
pour qui te crois-tu
nâitre ?
T’as franchi
que la limite
homophage
de l’humain
qui se croit tout blanc
Niala-Loisobleu
16/03/16
Toutes vas peurs
dissoutes
le coup de l’ai trié
s’est dipensé
de l’heu la lieN-L
16/03/16
Le monde est dans tes yeux ...
.
.
Ivre à en mourir,
Incapable de me nourrir
De ces morceaux de Vie,
De rêves inaboutis …
.
.
*** Idéelle, le 16 mars 2016 ***
.
Parti tôt plantés
les cris reviennent de loin
semelles qui chuintent dans la fange
sur l’immensité des non-dits
Voici que s’avance le re-culons d’un fantasme horloger
Ah du sable dans l’oeil ça vaut poutre.
Pas le moindre fétu où s’emmancher à califourchon, fouette cocher sur la paille au coeur de la meule
Relais de poste, remettez-moi aux brancards des chevaux frais
Le petit scout bi doux licorne-t-il au lit ?
De l’amour ça ?
Un blues me trempe Mississipi John Hurt, secousse, faisant reins coton, grande maison coloniale toute blanche en colonne de non de diou maudit soit-il.
Des enfants invités à aller faire leurs devoirs, à chacun son sien errant
l’animal en soutane demeure à ébranler l’alcôve
où la ménagère lui empèse son col de lubricités mouchetées
Dieu est grand, merde manquait plus que chelui-ci, lancine la voix off du péri en mère.
Au loin un glas décalotté luit de son mauve de deuil
Bang, bang, bang
ça cogne lugubre au judas du confessionnal, mon saigneur de Lyon, toujours prêt, se taille une autre rondelle.
Qui veut se faire bénir la rosette, approche en toute innocence.
On plaide non-coupable.
Niala-Loisobleu
16/03/16
Dans le fond
je te grange
ça vaut bien blé
plus doré qu’un bord de route bornée
mieux au frais
que fourré
N-L 15/03/16

Plus d’attitudes que d’heures au fil d’un désarroi permanent harassent le cheval tirant le sillon droit.Où semer ? Quand le vent éparpille le geste créatif. Quoi récolter ? Quand le bon grain tombe au coeur de la gangrène. Les arbres ne meurent que du geste létal des avorteurs traceurs de routes, êtres sans parole qui ne vont qu’en leur dérive déforester l’ozone . Paraître n’est en somme qu’un sempiternel vouloir se tromper soi-même en abusant les autres. Les mal-aimés ne voient que la mauvaise image d’un coupable tout trouvé pour tisser la calomnie perfide qui devrait, dans leur dessein fielleux, les rendre beaux par l’attribution du rôle de la victime. Pitoyable imposture. Un jour l’abus perce l’abcès, tout seul. Par la justice immanente, sélection du tri naturel.. Le trompeur devient trompé. Celui, « le coupable’ à qui on fait porter le chapeau, sans qu’il le sache ni l’apprenne, apparaît tête nue « innocent ». Plus blanc de vérité que jamais on ne l’aurait cru, si…
Si on ne l’avait pas pris pour bouc émissaire…
Niala-Loisobleu – 15/03/16


De la couleur d’humeur
du jour
trempée
j’en ai acier
par tout
Yes
j’éssouies
BLEU
Salut les tairiens !
Niala-Loisobleu
14/03/16

Parfaitement parce que
« J’aime les grands brûlés. Eux seuls répandent cette poignante odeur des fraîcheurs primordiales. J’aime les grands acteurs, avec un seul rôle, celui de leur vie à tenir, à claquer, à brandir. J’aime les saints, leurs couronnes d’épines brillantes des rosées de l’âme. J’aime certains hommes, ceux qui savent que la seule liberté que nous possédons, c’est de choisir ses barreaux. J’aime les poètes, qui claudiquent sur les marelles du mystère d’être, et qui chantent des mots de moelle et de sang à travers tous les bâillons du monde. Je t’aime Philippe Léotard. »
Claude Nougaro
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