ETUDE DE NU
En quelque par que tu sois
que tu aïe
ou
que tu heureuse
j’ai le m’aime
partage de ton mal s’il survient
Comme
de la peur
de mourir
autrement
que
dans la joie
de
TOI
Là
Une écriture qui supporte l’infini,
les crevasses qui s’étoilent comme le pollen,
la lecture sans pitié des dieux,
la lecture illettrée du désert.
Une écriture qui résiste
à l’intempérie totale.
Une écriture qui puisse se lire
jusque dans la mort.
Roberto Juarroz
(Onzième poésie verticale).
Trait non retenu, vibrant par delà les ciseaux d’un ballet de diversion, jet spontané mettant l’entorse aux chevilles de l’hésitation, la maintenance du souffle au plein, la crevaison du vide, par l’écorchement de la vibration.
Ma pensée en refuge ne s’est jamais départie de sous tes aisselles. Elle y couve, oiseau marin qui ne sait pas repousser ce qu’il faut d’effort pour aller d’un continent à l’autre. Cruelle escalade. Joie en lumière si confiance en place. Les frottements de l’absence à longueur de temps ayant le même pouvoir d’érosion que la vague journalière.
Respirer son derme dans toutes les positions de la communication, arrime à l’Autre.
Pour tenir promesse ma peau a pris ton grain sur la joue. Bleu je ne te lâche, je te suis, Chevalier tel que tu m’as noué ton écharpe.
Niala-Loisobleu
10 Mars 2016

Faire une ouverture au travers des murs, que la lumière chasse les parties moussues de l’ombre et aller d’une fenêtre à l’autre sans s’inquiéter de la distance matérielle.
Merci manh14.
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Juste l’habit de peau s’écrivant de ses traces laissées par les doigts…
Merci Marie.
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Ne plus aller qu’ô m’aime en droit et devoir !
Merci Francis.
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Avant, en fermant les yeux, le sentir proche, prêt à pousser la porte, l’amour…
Merci Lucia.
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Au soir, la journée se pose un instant devant le miroir. Ai-je été comment se dit-elle ? Alors l’une après l’autre les bonnes choses repassent à table. Je n’ai pas peur de la forêt. Elle ne me cache pas l’arbre de vie.
Merci ‘vy.
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Au froid du monde, la peau nue pelisse la chaleur intérieure.
Merci Fernan.
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Un piqué vint aiguiller l’idée que pour être bien ça ne coud qu’à son fil…merci Sally !
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