A toi Femme égale en droits
La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,
Paul Eluard
Parfums éclos d’une couvée d’aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Magnifique !!! Merci beaucoup pour ce superbe hommage à la femme !! Mais par contre à savoir si le mari a le droit de lire le courrier de sa femme alors là pas chez moi ! Et pour la carte de crédit t’as pas trouvé une loi ??? Celle-là par contre c’est la femme qui se fait surprendre quand elle fait ses comptes !!! Vive les achats sur internet !! Mais là il l’a dans le baba car je le lui fais savoir !!!
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Au moins moi je sais qu’en matière de mots tu n’es pas insolvable, alors c’est le meilleur des contes pour faire de bons amis Marie
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Nadja
Extrait de Nadja de André Breton
Nous tournons par la rue de Seine, Nadja résistant à aller plus loin en ligne droite. Elle est à nouveau très distraite et me dit de suivre sur le ciel un éclair que trace lentement une main. « Toujours cette main. » Elle me la montre réellement sur une affiche, un peu au-delà de la librairie Dorbon. Il y a bien là, très au-dessus de nous, une main rouge à l’index pointé, vantant je ne sais quoi. Il faut absolument qu’elle touche cette main, qu’elle cherche à atteindre en sautant et contre laquelle elle parvient à plaquer la sienne. « La main de feu, c’est à ton sujet, tu sais, c’est toi. » Elle reste quelque temps silencieuse, je crois qu’elle a les larmes aux yeux. Puis, soudain, se plaçant devant moi, m’arrêtant presque, avec cette manière extraordinaire de m’appeler, comme on appellerait quelqu’un, de salle en salle, dans un château vide : « André ? André ? … Tu écriras un roman sur moi. Je t’assure. Ne dis pas non. Prends garde : tout s’affaiblit, tout disparaît. De nous, il faut que quelque chose reste… Mais cela ne fait rien : tu prendras un autre nom : quel nom veux-tu que je te dise, c’est très important. Il faut que ce soit un peu le nom du feu, puisque c’est toujours le feu qui revient quand il s’agit de toi. La main aussi, mais c’est moins essentiel que le feu. Ce que je vois, c’est une flamme qui part du poignet, comme ceci (avec le geste de faire disparaître une carte) et qui fait qu’aussitôt la main brûle, et qu’elle disparaît en un clin d’oeil. Tu trouveras un pseudonyme, latin ou arabe. Promets. Il le faut. » Elle se sert d’une nouvelle image pour me faire comprendre comment elle vit : c’est comme le matin quand elle se baigne et que son corps s’éloigne tandis qu’elle fixe la surface de l’eau. « Je suis la pensée sur le bain dans la pièce sans glaces. »
Pour un clin d’oeil à la Femme
Merci Madame lit
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ça me fait plaisir, voilà un Bon Soir pour une Bonne Nuit !
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Rien dans mon intention ne doit faire un raccord avec cette journée de la Femme.
Je suis absolument contre les célébrations mercantiles, qui font obstacles aux problèmes qui mériteraient d’être levés.
Je n’ai d’égale en droits que la Femme.
Merci Francis
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C’est moi qui te dis merci Gavroche
c’est un plaisir de partager ce type d’écrit.
Bonne soirée
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Merci Anne-Ma, une belle journée sans avoir besoin de la décompter de toute l’année où la Femme m’est Fête !!!!!
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Merci c’est un plaisir de partager avec toi ‘vy.
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A franchi❤️ T’embrasse Sally !
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