Ma main fait Bon-Vent !
D’une main composée pour moi
Et qu’elle soit faible qu’importe
Cette main double la mienne
Pour tout lier tout délivrer
Pour m’endormir pour m’éveiller
D’un baiser la nuit des grands rapports humains
Un corps auprès d’un autre corps
La nuit des grands rapports terrestres
la nuit native de ta bouche
La nuit où rien ne se sépare
Que ma parole pèse sur la nuit qui passe
Et que s’ouvre toujours la porte par laquelle
Tu es entrée dans ce poème
Porte de ton sourire et porte de ton corps
Par toi je vais de la lumière à la lumière
De la chaleur à la chaleur
C’est par toi que je parle et tu restes au centre
De tout comme un soleil consentant au bonheur
Paul Eluard
Ma main a couper
Si je mens
Des couleurs auxquelles elle s’est frottée
Impudique
Hurleuse de longs silences
Jusqu’à l’orgasme projeté
Pénétrée de formes enceintes de toi
Elle ne séchera jamais
M’aime après que le dernier soleil se sera couché
A ta peau de lin elle te tissera en corps
Il me réjouit de savoir que toute cette eau de noirs nuages, ne fera aujourd’hui comme hier, que peinture bleue, jaune soleil et rouge-sang sur la toile de mon Bon-Vent !
Niala-Loisobleu
5 Février 2016
Niala-Loisobleu 
Entre une forte pluie et deux averses le monde s’égoutte parler de problèmes qui ne sont que le fruit permanent de son inconséquence, que la terre se réchauffe à l’envers qu’y puis-je autrement que de me comporter différemment en ce qui me concerne ? J’ai voulu refaire le monde…c’est d’une prétention qui donne honte. Cela n’oppose aucune raison au vouloir aimer. Le bonheur est une affaire strictement personnelle. On peut ou on peut pas. Il y a et il y aura toujours du malheur en ce monde. Merde j’ai pas envie de me flinguer, j’aime pas la pluie, mais j’ai un parapluie pour traverser le jardin jusqu’à l’atelier !
Merci ‘vy.
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Sans les jours de merde, le bonheur serait à inventer. Comme tout de ce côté là assure l’avenir, je vais pas me mettre à renier ma foi, en retournant ma veste. Il pleut suffisamment de chienlit sans besoin de cracher dans la soupe !.
Vive l’amour !
Merci Francis.
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Et ça date pas d’hier, moralité être bon ça ne servirait qu’à soi. Sauf que dans mon concept je ne m’adresse rien de cela, vu que je ne suis dur comme pas un que vis à vis de moi. Alors il faut dire que les gens comme toi ma Sally, branchés plein jus, de vous savoir si peu nombreux ne renforce que le plaisir de vous avoir.
Je t’embrasse sans giboulées, régulier, constant, fidèle, demeuré.
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Quel GRAND sentimental ! J’aime beaucoup tes paroles surtout quand tu les retransmets en peinture, alors j’attends encore de ta part des supers messages d’amour en peinture…J’espère que tu en as encore en réserve sinon refais-en ! Allez l’oiseau bleu sentimental, à tes pinceaux ! …
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T’inquiètes Marie, de la peinture bleue j’en ai. Le grand sentimental comme tu dis, se fatigue un peu de repeindre le plafond qui s’écaille, car c’est comme un sac de plumes à écrire, si tu fais tomber des maux dedans, il devient trop lourd à porter. Alors je repars pour un entre-nuages où la navigation est claire…
Là j’en ai sur le feu..un temps de sèchage, et hop y va sauter à l’ô !
Merci à toi.
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Que du Bon Jour à Couleurs, l’amer s’est noyé, je vais changer l’haut du bas, Marie !
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Ce n est qu une réflexion très personnelle mais parfois les jeux de mots me font comme l effet D un magnifique poème où une faute d orthographe provocante aurait été laissée et cela me frustre parfois car je n arrive pas à m en défaire …
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Peux-tu être plus claire, j’ai peur de ne pas bien comprendre en quoi je peux te frustrer Margot.
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C est que ça finis par transformer complètement le sens initial du texte en fait. Je sais bien que ça fait partie de ton style et de ta plume. En fait je crois que ça m empêche de me laisser complètement aller à ta poésie et ça me désarçonne
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Alors ne me lis pas et remonte en selle où ton assiette ne perd pas l’équilibre, je serais désolé de te déranger, car pourquoi changerai-je Margot ?
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Il n est pas question que tu changes ou pas. Tu exposes tes textes au monde et donc à la possible critique c est tout.
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Sans aucun doute. La critique n’est pas mon mobile, je dis carré comme je suis, sans plus chercher à plaire qu’à provoquer.
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Faire simple c’est pas compliqué…
Merci Sacha B.
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Merci Natha.
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Merci Sally.
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