
Mascaret, laisse les immortelles fleurir aux poutres du plafond
Entre Bois-Plage et La Pallice
Que de vérités me suis-je infligées depuis
Celle d’aimer est de toutes l’épreuve suprême
Bien sûr, seuls ceux qui ne confondent pas prendre et donner pourront comprendre cet impératif
Mais ils seront si peu nombreux que ce sera un repas intime
Tout simple
Sans les grands services et l’orfèvrerie
Mais du bon vin
Du pain plein de mie trouée et de croûte dorée et croustillante
Un fumet de potager
Avec du lard fumé mijotant aux côtés de
Montbéliard et Morteau
t’as voulu voir Vesoul
Mijots préalables
Bouillon de confit d’oie suspendu à la crémaillère de l’âtre
Contre la table de ferme le vélo appuyé à la paille des chaises
Des fleurs plein les rayons et l’accordéon sur le porte-bagage
Le vent par les fenêtres ouvertes gonfle assez les rideaux pour appareiller
Il faut détacher l’encre des mauvais épisodes
Mascaret, laisse les immortelles fleurir aux poutres du plafond
La tromperie est un viol qui salit plus l’âme que le corps
Vite lui refaire ses couleurs et ses transparences
Et chasser l’orgueil qui ne peut qu’inoculer le mal
Le crime ne paie pas il rattrape toujours l’auteur
On a le tant du temps
Ce qui presse c’est de vivre tel
Pur
Innocent
Naïf
Humain
Pour ne pas mourir de contamination
La plage entre Ré et la côte m’a pris par le large
Les bois me portent marées hautes trousse-chemise
Laisse les yeux de tes mains venir me dire le chemin des dunes
Les épaves pétrifiées dorment auprès des gorgones
Tes secrétions à Toi
Mon Aimé petit poisson-volant émergent des zoos
chapeautées de Printemps
Niala-Loisobleu
2 Mars 2016

Les oyats que les mauves civilisent prient pour qu’on laisse la palisse retenir la dune. Un cheval monté à cru par une nudiste galope dans l’écume.
Merci jobougon
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[…] Source : Mascaret, laisse les immortelles fleurir aux poutres du plafond […]
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J’adore les 2 photos, le lard fumé, Monbéliard et Morteau aussi ! J’ai pas vu Vesoul mais très joli texte encore une fois…
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Que de vent, la lande en est toute retroussée et dans l’enclos paroissial le chat-cristain montre un bout de langue rose au travers de ses moustaches, on comprend mieux le rire des gargouilles qui ont le diable au corps…
Merci Marie.
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Mars y pue l’ami, j’aime bien cette odeur qu’il balance au bout de sa longue queue, ça sent le printemps !
Merci Boris.
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J’aime l’hiver quand j’y suis pas, l’eau est plus chaude quand elle gèle pas.
Merci ‘vy
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Quand les fleurs ça passe doucement sur la peau, on s’en fout de leur nom latin on perd le nôtre…
Merci Sally (Je parle de fleurs, un truc qui a un lien anniversaire, tiens le bon)
Je t’embrasse
PS : Plus fort
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Mouvement de rencontre, site avoir si affinités…
Merci Sacha B.
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