Thomas Fersen : « Une chauve-souris »


S’tripes aises
de l’amour déjanté
d’un grand pébroc noir
et d’une chauve souris
à longs che veux

Che veux
je t’aime et j’t’aurais !!!

N-L
26/02/16

Avatar de ideelleLe monde est dans tes yeux ...

Tout un spectacle !! 😉
.

.
Une chauve-souris

Aimait un parapluie

Un grand parapluie noir

Découpé dans la nuit

Par goût de désespoir

Car tout glissait sur lui

Une chauve-souris

Aimait un parapluie (x2)
.

.
Elle marchait au radar

Le sommeil l’avait fuie

Elle voulait s’mettre à boire

Se jeter au fond d’un puits

Une chauve-souris

Aimait un parapluie

Un grand parapluie noir

Découpé dans la nuit (x2)
.

.
Sans jamais s’émouvoir

Pour cette chauve-souris

Le grand parapluie noir

Sortait de son étui.

Il prenait sous son aile

Soin d’une belle de nuit

Qui, boulevard Saint Marcel

Le nourrissait de pluie
.

.
Puis le grand accessoire

Se mit à voyager

Dans son bel habit noir

Son habit noir de jais

Après les palabres

Pour faire un peu d’osier

Un avaleur de sabres

Le mis dans son gosier (x2)
.

.
A un acrobate

Servit de balancier

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2 réflexions sur “Thomas Fersen : « Une chauve-souris »

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