AQUA-TINTA
Dans l’enfilade des colonnes
le passage frissonne
d’une perspective
ouverte au coeur d’un amas d’écarts
Ôtez le sparadrap des taire
des arbres neufs de printemps au bord du mois
végètent
perdus entre deux parois d’une cheminée
Déchirant le fond sans teint d’un horizon rayé
voici venir
des petites-mains d’enfants
saisir l’écope des nuits
pour coudre le soleil au donjon de leurs châteaux
Nous sommes étrangers au commerce du sentiment
Partir ?
Et non
Rester fidèle aux pensées visionnaires
sans autres cordes que celles des guitares
Gorge bleue
chuintant de nos salives rauques
que la tessiture amarrée au ponton libère crescendo
Amphore pleine
à venir des huiles essence ciel
que tu m’as mises à la voile
tout le temps que tes cils ont peint
au tempo de leurs aqua-tinta
dévoyant l’acide au bénéfice du miel…
Niala-Loisobleu
26 Février 2016

Unique, inimitable, cet oisobleu !
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De bleu tu le veux rouge Loiso, c’est ça que tu cherches, hein Francis, ben inutile de re pondre, c’est fait ….
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Voir, dans la fonte des neiges, se perdre les oiseaux noirs pendant que des zoos bleus fermés plus aucun homme n’entre en cage…je fais un rêve comme deux mains d’enfants qui jouent !
Merci Fernan.
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En quelque part comme en sang quand quand tu te sers de l’acide pour avoir le trip crois-moi c’est grave hure…
Merci fredonnezmoi
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A l’écoute des bouées, les naufragés du jour qui passent se font rire un coup puis pleurer pas allez trois…
Merci Anne.
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