
- À gauche
- Centrer
- À droite
cliquez pour ajouter une légende

cliquez pour ajouter une légende
S’tripes aises
de l’amour déjanté
d’un grand pébroc noir
et d’une chauve souris
à longs che veuxChe veux
je t’aime et j’t’aurais !!!N-L
26/02/16
Le monde est dans tes yeux ...
Tout un spectacle !! 😉
.
.
Une chauve-souris
Aimait un parapluie
Un grand parapluie noir
Découpé dans la nuit
Par goût de désespoir
Car tout glissait sur lui
Une chauve-souris
Aimait un parapluie (x2)
.
.
Elle marchait au radar
Le sommeil l’avait fuie
Elle voulait s’mettre à boire
Se jeter au fond d’un puits
Une chauve-souris
Aimait un parapluie
Un grand parapluie noir
Découpé dans la nuit (x2)
.
.
Sans jamais s’émouvoir
Pour cette chauve-souris
Le grand parapluie noir
Sortait de son étui.
Il prenait sous son aile
Soin d’une belle de nuit
Qui, boulevard Saint Marcel
Le nourrissait de pluie
.
.
Puis le grand accessoire
Se mit à voyager
Dans son bel habit noir
Son habit noir de jais
Après les palabres
Pour faire un peu d’osier
Un avaleur de sabres
Le mis dans son gosier (x2)
.
.
A un acrobate
Servit de balancier
Voir l’article original 174 mots de plus
AQUA-TINTA
Dans l’enfilade des colonnes
le passage frissonne
d’une perspective
ouverte au coeur d’un amas d’écarts
Ôtez le sparadrap des taire
des arbres neufs de printemps au bord du mois
végètent
perdus entre deux parois d’une cheminée
Déchirant le fond sans teint d’un horizon rayé
voici venir
des petites-mains d’enfants
saisir l’écope des nuits
pour coudre le soleil au donjon de leurs châteaux
Nous sommes étrangers au commerce du sentiment
Partir ?
Et non
Rester fidèle aux pensées visionnaires
sans autres cordes que celles des guitares
Gorge bleue
chuintant de nos salives rauques
que la tessiture amarrée au ponton libère crescendo
Amphore pleine
à venir des huiles essence ciel
que tu m’as mises à la voile
tout le temps que tes cils ont peint
au tempo de leurs aqua-tinta
dévoyant l’acide au bénéfice du miel…
Niala-Loisobleu
26 Février 2016

Vous devez être connecté pour poster un commentaire.