A contre jour des maux d’ordre


A contre jour des maux d’ordre
Carrefour de solitudes rond-point de rencontre
Tes pieds ne sont chaussés que du vent des océans
De l’humide des déserts
Des écorces des arbres à médecine
Des plumes à peindre le poitrail de la liberté
Des vibrations tectoniques du feu sous la racine de ta première origine
Terre-Mère
Batracienne du sac d’où tu fis sortir les nageoires de nos ailes
Energie de l’intuitive préhension
Que le couteau à nos veines transfusa en chemin romanichel
Du m’aime sang qui tient nos pores amarrés
A tous les jours du calendrier célébrés sans cérémonie par l’amour au quotidien
Voici mes pas
Maie
Les pétris dans les tiens
Ô d’heur de Mie tes bras ont doré le craquant de nos semailles de blé
 
Niala-Loisobleu
14 Février 2016
 
P1040889

8 réflexions sur “A contre jour des maux d’ordre

  1. J’avais compris Anne, mais ceci me permet de te dire que je suis ravi de partager ces fautes de frappe que mon in acoutume anse à la machine m’amène à pratiquer souvent.. Votre ressenti à Francis et toi me touche dans ce qu’il a de réalité particulière dans l’alliage du pinceau et de la plume. Mon impression d’avoir peint en écrivant est totale. Merci de l’avoir exprimé.

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