Con fait scion de Foi
Couleur
de ce qui m’habite
Couleur
m’aime si ce n’est pas d’ici
Couleur
garde-moi qu’en tel
et aucun autre
Couleur
du con qui croit
en Bleu
Niala-Loisobleu
1er Février 2016

Con fait scion de Foi
Couleur
de ce qui m’habite
Couleur
m’aime si ce n’est pas d’ici
Couleur
garde-moi qu’en tel
et aucun autre
Couleur
du con qui croit
en Bleu
Niala-Loisobleu
1er Février 2016

Les commentaires sont fermés.
Dans un désert d’incompréhension, survivre pour garder sa couleur étrangère aux autres…
Merci Madame lit.
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Sur quoi marchent mes yeux
il me semble que partout
mon né ne sente pas la même vue…
Merci Boris.
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Le Confiteor de l’artiste
Que les fins de journées d’automne sont pénétrantes ! Ah ! pénétrantes jusqu’à la douleur ! car il est de certaines sensations délicieuses dont le vague n’exclut pas l’intensité ; et il n’est pas de pointe plus acérée que celle de l’Infini.
Grand délice que celui de noyer son regard dans l’immensité du ciel et de la mer ! Solitude, silence, incomparable chasteté de l’azur ! une petite voile frissonnante à l’horizon, et qui par sa petitesse et son isolement imite mon irrémédiable existence, mélodie monotone de la houle, toutes ces choses pensent par moi, ou je pense par elles (car dans la grandeur de la rêverie, le moi se perd vite !) ; elles pensent, dis-je, mais musicalement et pittoresquement, sans arguties, sans syllogismes, sans déductions.
Toutefois, ces pensées, qu’elles sortent de moi ou s’élancent des choses, deviennent bientôt trop intenses. L’énergie dans la volupté crée un malaise et une souffrance positive. Mes nerfs trop tendus ne donnent plus que des vibrations criardes et douloureuses.
Et maintenant la profondeur du ciel me consterne ; sa limpidité m’exaspère. L’insensibilité de la mer, l’immuabilité du spectacle, me révoltent… Ah ! faut-il éternellement souffrir, ou fuir éternellement le beau ? Nature, enchanteresse sans pitié, rivale toujours victorieuse, laisse-moi ! Cesse de tenter mes désirs et mon orgueil ! L’étude du beau est un duel où l’artiste crie de frayeur avant d’être vaincu.
Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1869
Aimer idiot que j’étais, j’avais cru en avoir touché les rives alors que je ne t’avais qu’esquissé dans l’attente secrète d’un espoir de pauvre fou…et me voici à te peindre comme mon Idéelle volonté !
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Splendide ..
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Jamais je marche hors de mes pompes mais mes pompes sont hors du chemin des autres…c’est difficile de ne pas être enfermé pour trouble de l’ordre public..
Merci Francis.
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Magnifique tout est Magnifique ….
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C’est très gentil, j’en suis touché. Merci
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Solitude
créneau sur les plaines inouïes
L’ombre cesse de brandir ses oripeaux
L’absence d’écouler ses torpeurs
Les puits n’engloutissent plus l’étoile
Les cendres n’altèrent plus le ruisseau
Parmi les arbres opaques
S’infiltre l’éclaircie.
Andrée Chedid
Voici pour toi fredonnezmoi.
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Des terres d’ombres aujourd’hui font la ronde pendant que le vent balade des cramoisis au gré des solitudes. J’attrape la pensée d’une dame au chapeau assise à la terrasse, de par ses carreaux me viennent des images aux couleurs chaudes. Voilà j’ai peint à retrouver le feu..merci Sacha B.
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Je garderai la m’aime chemise à mon coeur et me laverai les pieds aux roseurs de laisse cabot…merci Anne.
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La mer d’une étreinte de carène
prit le bleu
à pleine proue
fendant l’étrave
d’un V d’écume
en chantant en duo
« Ah quel bonheur d’avoir une belle bi-route »
Merci carnetsparesseux !
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et le con croît en son bleu
qu’une orange absorbe ravie…
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La main bleue soulage autrement que la peinture noire….merci ma Barbara.
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Un jour viendra couleur d’orange
bleue…
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