
COEUR AU-DESSUS DE TOUT
Longtemps, ensemble chacun de son côté, la désespérance tend sa joue d’accoutumance, finissant par laisser pousser les fleurs artificielles sur ses terres sauvages. On ne peut se mentir à soi-même aussi naturellement qu’au paysage dans lequel on trempe. La société rend plus normal d’être lâche aux autres en décollant toute révolte affichée. Conflit t’es hors ? Non. Pas pour nous mon Coeur, qui ne sommes polis qu’en civilités, pas en âme-pierre brute de notre édifice.Nous sommes guerriers de notre valeur humaine, refusant le paraître qui tue toute vertu en s’y référant. Les va-t-en guerre du verbe ne mènent jamais au passage à l’acte. Le silence n’émousse pas, il aiguise.Comment peut-on aimer en étant détestable avec soi ? En t’aimant, j’ai appris à déchausser mes pieds de la fange, me forçant à aller au courage de nager à contre-courant. Boire la tasse dénoie grâce au sel qui porte. Ah oui mais c’est épuisant, tu passes ta vie à côté du plaisir, quel plaisir sinistre gnome, quel plaisir, celui de participer à établir ce que tu critiques. De te faire l’artisan d’une vaste entreprise de duplicité abusive, travestie des pieds à la tête, de te précipiter aux commémorations racoleuses comme si tu allais donner quitus aux imposteurs qui te manipulent pour tirer les marrons du feu. Je vomis les anciens combattants des victoires mises sous scellés des défaites.J’irai jusqu’au bout mon Coeur jusqu’au denier battement de notre probité. Vois comme tu es apparent dans ce noeud de maléfices qui voudraient te masquer.Tu émerges, rouge ardent, de l’ombre du pouvoir, sans aucune altération. Mon Amour, nous nous éviterons l’un dans l’autre la noyade méprisante de l’irresponsabilité choisie.
Niala-Loisobleu
10 Janvier 2016
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2015
NIALA
Acrylique et collage s/toile 46×38
Adresse de mon site officiel : http://www.niala-galeries.com/
J’entends battre tambour par des serpents-recruteurs, faufilés dans des noeuds de vie pire que les maux ayant précédés..tout ça pour ça garder leur cul sur le trône. Misérable causette, si t’as vu Victor, tu peux comprendre que mon coeur peut pas rester sourd .
Merci Francis
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Ris d’ô de pluie
Tombent en joie
Yeux drilles
L’amorphe plaine
Se replie sur elle-même !
Merci Madame lit.
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Merci Sally, je t’embrasse !
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Merci Elisa
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Merci wurtzele1
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