
REFLETS D’ESTRANS 2 / Le Grand A d’Amour mis à flot / Lune /
Si mes mains pouvaient effeuiller
Je prononce ton nom
Au cœur des nuits obscures,
Lorsque viennent les astres
Boire l’eau de la lune
Et que dorment les feuilles
Des secrètes ramures.
Je me sens tout sonore
De passion, de musique,
Folle horloge qui chante
Les heures de jadis.
Je prononce ton nom
En cette nuit obscure
Et je l’entends sonner
Plus lointain que jamais,
Plus lointain que toutes les étoiles,
Et plus plaintif que la douce pluie.
Pourrai-je un jour t’aimer
Comme je fis naguère ?
Mon cœur, où est la faute ?
Si le brouillard s’éclaire,
Aurai-je une nouvelle
Passion, tranquille et pure ?
Ah, si mes doigts pouvaient
Vous effeuiller, ô lune !
Traduction d’André Belamich
(Federico Garcia Lorca, Livre de poèmes.
Poésies I, 1921-1922)
Ma langue à la tienne ô Lune, ce sont les quartiers chauds du soleil..
Niala-Loisobleu
30 Décembre 2015
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REFLETS D’ESTRANS 2
2015
NIALA
Acrylique s/toile 73×60
Adresse de mon site officiel : http://www.niala-galeries.com/
De chaud besoin, là, la nappe d’eau va jusqu’à ton coin, bleu-foncé-éclairci-neige…merci Madame lit.
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A la pelle, le sel vient au-devant des vagues, afin d’éclaircir ce qui ment…
Merci M.FUNK : PHOTOGRAPHY
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Je n’ose, faire des voeux me fait dérive, tant brasse, Toi, c’est pas pareil ma Sally !
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Aimer comme marcher sans plus avoir besoin de ses pieds, simplement de ses Elles, c’est ça Valentyne !
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