
RIEN D’AUTRE
T’aimer et n’en dire qu’au figuier
mon en vie de suc éclatant sur la barbe
L’oiseau se nourrissant tout seul de ses mains
rejetant les boules pendues aux arbres
cette culpabilité des hommes
d’avoir nitraté les chants
Je t’offre ma paume pour un concert matinal
Et plus loin
prendre le fleuve par la porte de l’écluse
ouverte sur l’au-delà de cet horizon mis au programme
y tendre la toile tissée de tes mains
mon Amour
Tes mains
que j’avais quenouillées d’une tonte au suin encré
du récit de la steppe
des chevaux sauvages
en osmose avec le feu des yourtes
Niala-Loisobleu
22 /12 / 15
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