CORNET DE BIFFE


otatnoc IX
Tu marches sans un doigt qui manque
sans courir
la mer est-ce qu’elle dépasse son mascaret dans la gorge de la source ?
Tu te tais
la laideur est si prompte à se lever
que déjà elle a applaudi avant que l’imposteur soit paru
L’aqueux au site de rencontre
assèche le murmure de l’ô
je me souviens du chemin de chaque petit caillou avant qu’on me trompe
ballade du pendule sauce ma der
Le mauvais goût c’est l’à venir de l’homme
en marche vers sa déverticalité.
 
Niala-Loisobleu
21 Décembre 2015

6 réflexions sur “CORNET DE BIFFE

  1. J’en ai assez des nourritures fades. L’art est violence. L’art est arrachement. Avec toutes ses qualités, le classicisme est tout ce qui, à présent, m’ennuie férocement. Je me délecte mieux au cri qu’au murmure ; mieux à la sincérité de l’âme qu’à l’habileté virtuose, mieux à la vie sanguine qu’au velours des mondanités. Le savoir-faire ne m’intéresse guère. Je veux, de l’art et de l’artiste, l’expérience. Il manque à cette littérature bourgeoise d’être allée traîner un peu dans les rues.

    Le jardin fermé : Carnets 16, 1994
    Louis Calaferte

    Merci Carnetsparesseux

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  2. Moi aussi, je me déverticalise…
    Penchée vers les fous
    Pour entendre leur cris
    Parce qu’eux seuls
    Au final savent me rendre
    Le paradis accessible 😘

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