
NON JEF T’ES PAS TOUT SEUL
Plus rien
ficelle coupée, inerte, le cerf-volant est à taire
Dehors les derniers
cris se sont enroulés dans la bande rôle du bac à glas sons
Qu’est-ce à dire ?
Jette l’interprétation, saisis le message, te trompe pas
l’impression encore fumante ça brûle la langue
Viens mon Coeur ne me quitte pas
Parle
dis-toi tout dans le bon sens
des mots d’encre criés
à deux mains pressées
sans hâte et sans but de victoire
de détournement de sens
Ecoute comme il faut
du remontant de la cheville
en corps dans sa chrysalide
à l’émoi du mollet ton
des plis du jeu nous, là où la cuisse dépose l’écume du jour
branlant de la fourche
pour trouver la source
sortie du tarissement d’un ailé fan trompeur
Parle plongé
nu hors du scaphandre mon Coeur
le tuba en banda empruntant toutes les venelles
à la course au tort haut
dans les rues de pampres lune
mamelles olé olé sorties des basques être
jour de criée
retour de pêche à la b’haleine
N’aies cure
du bedeau et de son éminence érodé
déroute des voies de Jeanne
Entends-toi bien
ce qui est dit en muet d’un sentiment qui s’écrit par la fenêtre
Fais place au tertre
et dense, dense, dense sur le cornet de Boris
qu’à du Tabou une idée avancée
sortie de sa tombe
prête à cracher
Non Jef t’es pas tout seul
Niala-Loisobleu
14 Décembre 2015
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