MANIFESTATION DE DE LA MUSE
Les lacets de la corniche
ont chaussés les rayons du soleil
de vapeurs qui animent la vue
le temps de la montée.
Formes dansantes, la nature appelle à la fraîcheur.
Dans l’escalade la végétation méditerranéenne espace les voile en trouées d’apnées.Tandis qu’un oiseau vert la protège de son chapeau à plumes, la Muse a dressé le couvert du paysage. Chaque maison se serrant à l’autre dans l’ordre cellulaire qui donne à la peau tous les évents par lesquels les pores protègent l’ escale.
De la toile au départ muette, bientôt les insectes en se grattant aux guitares, percent des entrées aux fontaines. Au travers des grilles, les façades cerbères libèrent les rouges en coulées sanguines. Cascades d’éphémères hibiscus que leurs roseurs permanentes agrippent à la blancheur des villages
Une boîte de couleurs bâtée sur un âne se balade en noria.Les aloès font la roulante pour que la cantinière pourvoie au besoin de l’équidé aux grandes oreilles.Il y a longtemps dans l’arène passa l’amour fou du peintre pour ce coin de taire. Le dispersant aux passages ibériques laissés aux quatre du monde par une scélérate conquête. Bleu de la maison de Frida laissé aux tripes de son faire rougi. Un héritage inca l’ayant mis au sacrifice par un tramway non nommé désir. Poignardant de ses ferrailles l’enfant toujours porté en elle tout en le coupant du nid.L’amour quand il grave pareille violence marque par le sceau de la douleur son éternelle naissance.
Muse rayonnante de Lumière, moi ton petit-peintre bleu, je ne peux m’amputer de ta main qui m’indique par-dessus sa malformation d’inhumanité la Beauté de la VIe.
Je t’aime Ma Muse, permanent espoir poétique.
Niala-Loisobleu
7 Décembre 2015

Manifestation de la Muse – 2015 – Niala – Acrylique s/toile 65×50
A la volée en volées la toile offerte à la parole par la Muse !
Merci On met les voiles
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Deux pieds dans l’oeil de l’arbre elle ente sans frapper…merci Sally, je t’embrasse.
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Le poète et la muse
La Chambre, as-tu gardé leurs spectres ridicules,
O pleine de jour sale et de bruits d’araignées ?
La Chambre, as-tu gardé leurs formes désignées
Par ces crasses au mur et par quelles virgules ?
Ah fi! Pourtant, chambre en garni qui te recules
En ce sec jeu d’optique aux mines renfrognées
Du souvenir de trop de choses destinées,
Comme ils ont donc regret aux nuits, aux nuits d’Hercules !
Qu’on l’entende comme on voudra, ce n’est pas ça :
Vous ne comprenez rien aux choses, bonnes gens.
Je vous dis que ce n’est pas ce que l’on pensa.
Seule, ô chambre qui fuis en cônes affligeants,
Seule, tu sais! mais sans doute combien de nuits
De noce auront dévirginé leurs nuits, depuis !
Paul Verlaine
Merci Charles
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Un matin comme les autres, différent du banal à mou rire, quand j’ouvre les yeux c’est sa main qui me serre…merci
M.FUNK : PHOTOGRAPHY
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