
TE VOILA PENDU
À portée, dans cette rue piétonnière, combien de brins d’herbe essaient de se soustraire à l’emprise du pavé ?
Je n’ai pas besoin de les voir, il suffit de se tourner du côté éteint des façades pour sentir combien le vert manque. Curieuse époque que la nôtre qui finit par enfermer le dehors à force de circonstances contraignantes. Les cordes se détendent, les noeuds se desserrent mais juste pour faire semblant. C’est au moment où tu présentes ton signe de confiance que la trappe s’ouvre sous tes pieds. Te voilà pendu, bel et bien. Enfin « bien », faut par interpréter de travers.
L’herbe est étouffée par l’asphalte. Pas le droit d’être fou au sens littéral, c’est juste autorisé pour faire joli dans une phrase appropriée et seulement quand ça arrange. A la poterne l’amour retourne par les souterrains, dissimuler son existence, il ressortira que pour jouer la comédie au premier besoin d’intérêt. Une éternelle jeunesse a été réservée à la tromperie.
Niala-Loisobleu
28 Novembre 2015

Se méfier de tout….pouah…
Merci On met les voiles
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Je voudrais marcher sur les dunes à l’aube et regarder un nouveau jour se lever, saluer l’espoir et me dire que tout est bien. Mais je marche sur l’asphalte des jours gris de novembre… Il fait froid et triste dans ma ville. L’espoir se terre comme un animal effrayé très loin dans mes rêves.
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Tout se taire sauf la parole abusive. Au point de donner envie à la vie de se terrer. Morne pleine, voici le tant du vide.
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Merci Francis
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J’en suis restée suspendue !
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Encore merci Anne.
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Quel lustre, tu brilles sans suspension Anne….
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Je viens de remettre l’S manquant, ce qui n’ôte rien à tes ions…
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Le temps bourre de vils est en marche …merci Sacha B.
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