JE TE DIRAI ENCORE CE JOUR…
Ô waterman
sanguine bâton de craie
Au cadran de mon ardoise
La pendule siffle plus de trois fois et la gare souffle ses fumées
Que le ponton attache en remorque pour touer le temps
Train qui coupe la montagne d’un cri de gorge
Ouvrant les sabords pour tirer l’étoile du tunnel
Voici le seuil du silence arrête ton geste à la porte
Il n’est plus d’heure juste cet instant
De naissance
Sans jour ni mois ni an
L’éphéméride cerne l’éternité de l’ennui
Comme tous les chemins d’avance tracés
Nous étions sans besoin de nous savoir
avant qu’il soit grand tant
D’aventure je veux apprendre l’écriture
Avec toi
Avec le vers de tes yeux
Avec les couloirs de tes dents
Avec tes cris fauves
Avec tes frôlements qui forcent le roc à se fendre
Avec tes branches de toutes les essences vêtues
Puis nues jusqu’à l’os de la sève
Avec l’antre pour la solitude
Avec les secrets issus des vergers d’où nous venons
Avec les mains qui puisent la force dans les talons de la fuite
Avec les doigts qui cultivent dans l’aride
Avec les fenêtres que la mer garde ouvertes
Avec notre terre qui est aux cieux
Avec les refus de n’être pas
Avec tout ce que je ne te dirai pas des lèvres
Que des doigts
Avec tout ce que tu entendras sourdre du silence
Et sans rien d’autre que le bruit de nos différences
A la greffe du regard
Nous nous respirerons le coeur au rythme de ses danses
JE TE DIRAI ENCORE CE JOUR…
Merci mon Amour pour mon anniversaire
Mot dit d’amour est ton gazon
Ta verdure
Avant de prendre le large
Par le triangle bleu de ton delta
Niala-Loisobleu
24 Novembre

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