LA BEAUTÉ DE L’HUÎTRE
« J’ai embrassé l’aube d’été », écrivait Rimbaud : permettez-moi de vous
embrasser, lecteurs, comme l’artiste embrasse le monde.
A la veille de ma révolution
la question de savoir
si
si je suis-je ouvert ou fermé,
aux autres comme à moi-même
me semble des plus urgentes
Plus qu’un petit pan de nuit pour donner une réponse
à 03h00
je serais pour la 82 zième fois expulsé
pour de vrai
Sagittaire
Ah diantre, en qualité d’artiste
suis pas art laid davidson
qu’on monte sur les foires,
vert-de-zieux comme l’huître,
j’aime le sel et ce qui éclaire.
L’embrouille c’est pas ma tasse de thé.
Aux fenêtres de mes chaires, j’ai planté mes sarments de vie,
sans jamais en démentir…
Pas causeux ça c’est bien vrai
j’suis pas pour autant coincé du mot-peint
ne laissant aucun espoir à l’imposture
pas plus qu’à la forfaiture
Mon p’tit vélo jamais dégonflé
je choque les vers pour repousser l’échéance du pis sans lit
Label vigne !
Adepte de l’andouille mon innocence honore tous mes déboires..
j’vous l’répète
santé mon P’tit-Gars
A la mienne !
A l’amour toujours l’amour amoureux de Toi mon Amour !!!
Niala-Loisobleu
23 Novembre 2015


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