DE L’AUTRE CÔTE DE LA MONTAGNE
Les rues ne savent plus rien des noms qu’elles portent
où habites-tu dans quel appartement de ta mémoire
jusqu’au bruit réconfortant des pas qui s’est étouffé
Entre la lavande des draps de l’armoire
les lettres d’amour ont fanées
le ruban auquel les promesses s ‘étaient amarrées a cédé
Quand la couleur se fait noire que peut-on attendre des plumes
sinon écrire une malchance pleine de ses fautes
dépit, aigreur, dérive, les mots lâches sortent de l’action omise
Je vais marcher jusqu’au débord des larmes à trois balles
il y a trop de souffrances sèches pour se noyer à côté des réelles
occulter la vérité du point de départ fait la cause du malheur de l’arrivée
Les yeux n’ont d’autre fonction que celle de voir
regarder que ce qui arrange vous rattrape toujours quelque part
pour avoir il faut toujours commencer par donner
Zarathoustra
le prophète planteur de soleil sur la montagne
ne « sait-il » pas éclairé lui-même
pour finir par voir ce que les hommes font de ce qu’on leur donne ?
Niala-Loisobleu
22 Novembre 2015


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