PARIS MA BLEUE


Dino Valls THE WOUND 1997

PARIS MA BLEUE

Elle tourne au coin de mon enfance, ronde comme un jardin d’enfants qui conte in. Si tant que je suis d’venu un homme entre ses cuisses sans m’en plaindre. Et ça compte en tant que souvenir. Souvenir. Je pourrais haïr, c’est tellement facile. Vieillir ça aide à détester parait-il, ben j’ai loupé quelque chose au film. J’garde la peinture fraîche, le ban j’reste à distance. Paris ma Bleue. Tant de fracas, de bruits de bottes, de peur des trains qui aux chevaux de marchandises choisissaient l’étoile de David. La faim de vivre, la faim des tickets, la faim d’y être libre. Les attentats coloniaux, mur de Berlin, chars de Budapest, peine de mort, ivg, ô ma Femme…Personne ne me l’a fait comprendre aussi bien que tu me l’as expliqué mon Paname.

T’as changé, oui, mais pas pour moi, c’est normal de donner aux autres de quoi se construire leur image. Seulement faut pas décrocher la Lumière, ça c’est Paris. Pas besoin qu’une miss tain guette l’occase d’y dévisser la Bastoche. Le tant ça doit pas passer. C’est en dehors des pendules, c’est perpétuel. Un parisien c’est d’abord le mélange des provinces y compris les celles d’Outremer. C’est aussi la gare centrale de tous les exils. Mais c’est pas le terminus d’un rêve de vie dans un homme-pétard défoncé à l’intox religieuse. Paris faut savoir que ça barricade, que ça terrasse pour remettre les chaises aux marbres des tables rondes à trinquer la fraternité.

Paris ma Bleue, vois rouge que dans un vert. Mets-toi debout pour relever le conteur sur ta Seine, ne tombe pas dans le piège de la haine.

 

Niala-Loisobleu

18 Novembre 2015

 

 

 

 

6 réflexions sur “PARIS MA BLEUE

  1. Le soleil se lève sur mon coeur

    A l’aube de mes sentiments

    Charmé par le regard envoûteur

    De l’Être que j’aime éperdument

    Sa rencontre, je me la rappelle

    Comme si ce fût il y a un jour :

    C’était d’une beauté idéelle

    Comme le concept même de l’amour.

    Il ne m’a suffit que d’une seconde

    Pour découvrir une telle idée,

    Saisir la beauté de ce monde

    Et soigner mon âme évidée

    Par l’absence d’un tel idéal :

    Celui d’un être pour qui être féal.

    Le Jardin de la Poésie

    Merci mon Idéelle !

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