ENTRAIN BLEU


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ENTRAIN BLEU

A s’élire dans ses marres la boule se perd en errances. Des fumées je laisse partir les cendres à la croisée des vents. Rien ne me fixe autant que ces escadres de nuages en transhumances. Avant, après, il y en a toujours parmi eux qui nous font pendant. Qu’importe leur sens, quand on aime on est aussi bien dessous que dessus, sans qu’aucun vice y versa la moindre déviance.

Et ce parfum fruité que tu as posé aux feuilles pour qu’elles me tombent odorantes de Toi, je m’en fais la couverture du terrier. Tu sais celui-là où l’hiver se passe d’une cabane à l’autre, sans perdre le grain de nôtre sel. En prenant par la forêt, je suis passé par la pointe d’où on aperçoit la mer adoptive de la côte. Sage comme ce moment qui précède la montée des vagues, hier, elle avait étendu son linge d’écume aux fils des pensées fileuses. Celles-là mêmes qui restent accrochées à l’enfance, sans le sot mais avec l’appel.

Les villages se couchent moins tard qu’en été. le feu remis aux âtres garde la voix des conteurs. Et les tables de ferme, dans la chaleur du foin, valent bien une nuit à la belle étoile. A travers seins nos batailles de pelotons nous gardent la mémoire du rire des gros édredons au lâché des plumes. Mémoire de chatouilleux, le premier qui rira sera attiré à la barbichette.

Ma Bleue, mon Ruisseau Outre Mère, j’ai pris le plus rembourré des nuages

pour te porter topless jusqu’à mes mains…

Niala-Loisobleu

4 Novembre 2015

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https://www.youtube.com/watch?v=4hCY1qXWRRE

6 réflexions sur “ENTRAIN BLEU

  1. Mon Idéelle est un dos fin, avec deux grandes nageoires costales, de l’algue-marine où qui faut, et un grand cerf-volant de cheveux qui fait qu’en se cachant dessous les cons nous cherchent sans nous trouver….ô merci d’être !!!!

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