FRAIS DU PREMIER MATIN
Je m’aime des doigts
trempés
aux chemins des vols d’oiseaux
Mimétique au tant de notre seul coeur
battant d’un temps non engrené aux horloges
Les rouages des réverbères perdent trop de l’humide
du cri des étoiles de l’avenue cosmique
le geste de la première étincelle
n’a pas pris le temps d’être mental
unique vérité du non-dit du langage humain
Native manifestation
une eau innocente gazouille
mains tendues au dessus du berceau d’un désert
Je m’aime oui je m’aime
mais de l’autre
antipodes de nôtre tout
ébarbé de ce qui serait demeuré caché
Autour de la face du décor se tenant en coulisses
les devantures claquent dans le sens du vent
poussé par l’esprit des catacombes
Mémoire-vive
de ce premier matin qui apparut au tombé des poussières du big-bang
Nous sommes restés androgynes
indissolubles
inséparables
siamois
du premier matin d’amour nu…
Niala-Loisobleu
3 Novembre 2015


Les ternes ailes, allez ouste
je t’ai connu avant l’invention de la petite culotte
vrais cheveux partout
aisselles au giron nature
trimballant les gros zoziaux sans bretelles
donc ici gît m’an roué
J’m’aime de l’autre que t’es !
N-L 3 Novembre 2015
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Cheminant du silence, le fleuve d’un col vert se mit à nager par deux, nénuphars en code…merci Sacha B.
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Cette aurore bousculée par d’aucuns, je la scie des barreaux….merci Sally.
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Merci charlybrunet
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