SERRES-TOI BOIRE CONTRE
Frémissant d’un désir qui se retient par la bretelle, le temps ne tiédit que de la rage d’être.
Bien sûr l’entrave de la course au sac, pille
Au loin un cri sourd au bord d’une vue qui baisse, entre deux champignons de la dernière nuit, voilà la décélération qui chuinte.
On monte dans la descente. Sous les feuilles une plume couve l’oeuf des phrases.
Mon Coeur je ne suis pas loin. Serres-toi boire contre
P.S. : N’ôte pas l’écharpe de mes bras, ta poitrine bien que forte est si fragile.
Le voisinage râtèle la meute. Ils sont tous retournés. Me voici face.
D’un air d’accordéon je suis sur ta nacre, dix doigts en dedans du niveau de la mer.
Ah tu avais reconnu l’air, je m’en doutais,
t’as les ris du poil plus gutturaux que l’acoustique d’une guitare sèche.
C’est bon quand tu soulèves les pois de ta robe pour taper du talon.
Quoi qu’il fasse, on n’hôte pas sa peau contre un caleçon long.
L’incommunicabilité du transport nous est étrangère.
Il suffit pour ça d’entendre les gargouillis de nos silences dans les canalisations de nos ventres.
Tu te souviens de cette grosse pierre qu’on souleva du dégoût d’aimer,
elle a encore monté de trois étages.
Et rien à louer.
Caresses ton petit poisson rouge. Le fleuve nous reflète l’un dans l’autre plantés.
Niala-Loisobleu
3 Novembre 2015




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