CLOTÛRE AUX LEVRES ROSES
Aux yeux des vitrines
Les strates
De jours mal choisis
En rigole
Vont
Passer les grilles
Battues en brèches
Les cernes repoussés
D’où seraient-ils venus sinon de ce sillon
qui sorti de la nuit
porte la graine du jour en lui ?
Enveloppe sphérique paisible
où la lave cautérise la griffe
Sa plaie
Son infection
Son agression
La palme débarque la pâques et ses oeufs cernés
de la Trinite
A l’étiage du bénitier
Il pleuvait
D’un gris uniforme
Quand du rideau de leurs paupières
sortirent les trois coups solaires
Et là
Dans les Recollets
Les Bleus-Blancs Matins
Nous mirent au m’aime soleil
Pour que naissent les Reflets d’Estrans
mon Capitaine
En appareillage
Pour une aube
Que le silence projette au coeur d’un absolu échange
Troublé en rien par les battements sonores des coeurs
Peindre pour voir la couleur enfanter
Recule d’ô tant la pensée de mourir
En donnnant
Mains tenant
Le désir de renaître en corps et encore à l’amour !
Loisobleu
31 Octobre 2015


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