ODORANTE
J’en ai les yeux qui flairent
quand elle me les glisse
élastique
dans ses quatre saisons
Je goûte derrière l’oreille
au passage animal
du premier jour
demeuré transparent
Le dossier de son tronc
m’irrigue de son intime
la pensée enfouie dans ses baies
Pourquoi referai-je le monde ?
Niala-Loisobleu
1er Octobre 2015

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