A QUI LA FAUTE ?
Terrifiante atmosphère, tout autour de nous sifflent les coiffures aux longs serpents
L’âme décrochée est avalée par le flot rageur, impuissante, inconsciente
La force du mal quand, par désespoir on lui ouvre la porte, nous enivre de ses poisons
anesthésiant toute réaction de se maintenir à la surface
Plus de résistance
Plus rien n’existe de ce qui élevait encore hier
les démons sortent de toutes parts
langues de feu aux griffes acérées
L’oeil se crève
le coeur s’alimente à l’artère fielleuse
l’obstination condamne toute forme de bien
au profit de la déchéance du mal…
Oui
Le monde a la couleur de la barbarie
sous couvert de justice et de morale
il égorge et extermine la base même de l’amour
La réalité d’une succession de divers petits malheurs
motive
excite
développe
la tentation de démission morale
La vie est le fruit de la mort
Fruit de notre unique jardin
que seul nous pouvons opposer à la fin du monde
Mais de quel monde sommes-nous ?
D’abord le sien
au nom du premier respect que nous nous devons
d’avoir enfanter de nos âmes
l’amour autre que nous mettions en quête
Celui qui vaincrait
absence
défaut
malfaçon
vice
que nous avons ressenti
faisant naître en nous un désir de perfection
Alors l’ombre qui couvre l’ensemble
commençons dissoudre la nôtre
en la regardant dans les yeux
Je refuse d’être
ON
je suis
MOI dans les AUTRES…
Niala-Loisobleu
19 Septembre 205


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