NOIRE BLANCHEUR
Un soleil païen
cul nu
montre sa rosace
Pudiquement
C’est la hutte finale
un blanc vaut trois noirs
le totem
est désacralisé
sur les corps
des peintures au visage défait
sont priées de mettre un masque
Les femmes à la croupe du vent
déhanchent les troncs
des maux écrits on traduira à l’an vert
qu’une furie noire rythme en scat au logis
Les rayons ondoient dans la chaleur des fesses écloses
que les yeux vierges de langues libidineuses
polissent hors de la mondaine
Sauvages des bêtes humaines
dévenimées du serpent puritain
vont au bain des pierres chaudes
dans le plus simple appareil
sans rien déranger dans les ils
du battement des elles
Garçon un autre ver, siou plait
et sans étiquette
je veux être noir de poésie
puisque que personne ne su en lire le bleu
De profondis…
T’as d’beaux yeux
tu sais…
Niala-Loisobleu
17 Septembre 2015

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