CONTRE BASSE ET MAREES
Un ciel embrumé portique au chapiteau
tous feux éteints
Des zèles noirs tombent des anneaux d’un tant a vouloir ressauter du vide
Les cordes en trapèze
étreignent le bois de toute la force de leurs cuisses
Il faut sauter
s’ôter
oh oui
s’ôter de l’habitude
trouver la clef de la porte à pas se gourer de couloir
Le sol lui y s’en fout de la clef, l’enfant en connaît bien le pène, il sort des grands naturellement. Il en a marre de leurs questions perpétuelles. Est-ce pourquoi, est-ce pour si, ah non pas ça, je t’interdis, reviens ici…Ici c’est la plage que l’ô fuit, le chevalet vide, l’oiseau qui est déplumé de toutes ses couleurs, un doré sur cage à étioler l’étonnement, à perdre l’émotion , la celle qu’on maquille pas en château de sable pour se faire un cinéma qu’à rien du Paradisio
Au plus fort de sa peine
l’enfant y sauve le Beau en premier
la petite fille m’a dit
« Mon Pépère quand il a perdu ma Mémère
j’ai pas caché mes baisers
je lui ai donné en le serrant de cet amour qu’elle m’a appris pour toujours
Elle
Elle est là dans mes dessins »
Assis sur le pavé mosaïque de l’horizon
l’enfant et moi, on a tiré la première vague
celle qui redonne au peintre
le pigment de l’amour
qu’une vague scélérate peut guetter
Niala-Loisobleu
13 Septembre 2015


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