Ô RÂLES, Ô DES ESPOIRS
Enfourché comme je mie tenais
l’embrun de sa croûte
loin d’une prière
faisait notre paire
au peint quotidien
Ainsi soit-île
Assis à côté des jérémiades d’une fausse promesse,
seuls parmi le plus grand nombre
nous nous tenions là,
sans nous demander comment,
dans un défilé étroit
ramant la fleur grimpante du tronc de notre étreinte
Leurs ricanements pendulaires
accrochés comme des fruits secs aux aumônières
flottaient entre les travées d’une obscurité entretenue
J’entrais dans l’aqueduc
attiré par un bruit de source
je les vis
Elles
l’origine et la suite
écrites en nom-propre
Niala-Loisobleu
24 Août 2015


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