DE NOIR QUI ENCRE DE BLEU SANS FRAPPER
Arcades sourcilières en perspective les réverbères font le pont
Halos auréolés
Tonsure de lumière de la blonde sur la brume
Les enfants sortis du sommeil font la ronde autour du rêve sur les numéros de marelle
Quelques cordes ont décamisolé les fous des murs capitonnés
Hauts-bois la clairière hisse l’ascenseur des soupirs
Nous avons entés nos âmes androgynes en un seul corps d’état
Quelque chose de Tennessee dans la ruelle me dit
Sur les tarmaks les rivières décollent la piste enfouie
Remonte le souffle originel
Les bisons
Les chevaux sauvages
Les mains propres
Sortent de la cendre froide
Au dedans de ta fourrure
Je rupestre
Les parois de ta caverne de mes jets d’encre
Enfourchée
Tu ouvres la vibration cosmique du sillon
Je s’aime
De ce noir qui encre de bleu sans frapper…
Niala-Loisobleu
15 Août 2015

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