LA MER REND TOUJOURS CE QU’ELLE A PORTE…
Cette mue partie de sa peau
n’a rien égarée du dessein de ses empreintes
on l’aurait crue immobile
échouée à son rivage
morte là
comme un reste de pétale tombé du bouquet
parmi les vivants déclarés
Et si
Si quoi
S’île te plaît
mais
oui
bien sûr que le trésor existe
Etranger à toute forme de coffre
et de cage
un sous roulant sur le dessus
envers et contre
l’image qu’on vous moule
à avoir de soi
Vois comme la nacre où tes yeux vivent
elle secrète
un calcaire
qui craie
à écrire
toujours
encore
à l’encre d’amour
ces flèches à traverser les coeurs
Tant d’eau porte les ponts
qu’ils se retrouvent à passer les écluses de la peine
pour être sassés au milieu de l’ô
La m’aime
pas une autre
que selle où on chevauchaient
moi à cru
toi en amazone
quand le mur de cette gigantesque vague nous tomba dessus
Tu n’as rien perdu du bout de côte
qui te fit mienne
C’est heureux
mains tenant je t’éloignerai des serpents
ce n’était qu’un mauvais présage à dormir debout…
Niala-Loisobleu
4 Août 2015


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