ROULEURS D’ECUME
Des manches à air retroussées ce ne sont
ni la peine ni le regret qui me cachent la vue
à ton quai
j’ai le front de mer altier
défait de la promenade des anglais,
il lave son pont à grands sauts de reins
pour qu’à la fourche de ton bassin
mon Coeur
ô mon bateau
je fasse radoub
Les alluvions de marie-salope
n’ont pas de lisiers
En tant d’aime
à cheval sur mon porte-bagage
je te lâche du guidon
pour t’attraper plain-seins des demains
Là où le noir,
encensé comme une vertu,
ne
Soulages
que du porte-monnaie
pissons dru
que du bleu crénom de dieu
Nous n’irons point aux pays d’où jamais on revient
je traverse, tu traverses, nous traverserons
pour aller denser
denser chez temporel…
Niala-Loisobleu
1er Août 2015


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