DE LA PEINTURE…
Les souffles des déodorants étouffent la protection solaire
sous la suée du désherbant.
Au point que les pinèdes fouillent dans la boîte à couture
pour trouver
la bonne aiguille.
Comment écrire sur papier-gras ?
L’encre s’y refuse
Mais peindre
oui c’est toi
quand je sens que ça me prend
que tu lèves l’impossible
ma Muse
le pinceau glisse sur tous les embarras
Tes yeux ont passés outre la fadeur des pare-héo, qu’un dingo normal se recule pour ne pas renifler des planchas à la sardine.
J’ai toujours à la place du portefeuille cette longue mèche que tu tiras de ton odeur déculottée.
Couleur grand-teint, elle garde tout de toi Amour. Tu me fais vitrine sans passer.
De pierres d’âtres te voilà qui m’interpelles :
– Eh le peintre…
tu serais pas tenté par mes estrans, regarde, vois-moi
je penche la tête pour être toute barbouillée de ta peinture de manuel…
Pas de sirènes donc pas d’étocs
les naufrageurs sont pas encore rendus sur les lieux des baignades
Esprit frais au coeur des nuisances
tu laves les fonds de leur mauvais
au prix d’un mimétisme de survie contre tes prédateurs
Me voilà
je te recommence en continu
frais des embruns d’un rêve
tableau d’un vivant inachevé
ce jardin où nous savons protéger
ce que nous voulons ressaimer
éternel regain bleu
Niala-Loisobleu
10 Juillet 2015


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