MA M’Z’AILES GIGI
Col blanc au ruban noué,
te voilà tout droit sortie de Colette,
pointes en semence sur la tapisserie que l’haleine de ma pensée tisse.
Quand le bout de mes doigts,
liés des poils aux rêves que mes nuits ont voulues garder à mes jours
se mettent au clavier,
tu ne m’inventes que ce bruit de sel que déhanche l’océan.
Pas besoin de canot pour flotter,
tes seins m’ont appris la plus longue traversée
avant m’aime d’avoir pensé à nager.
Tu serais loin, qu’en corps plus près,
j’aurai la chair de poule à laisser mes yeux s’émouvoir.
Peut-être que le cap nous attend au creux de la crique
avec les deux mains ouvertes.
Peut-être que le pont s’est fait à l’idée du levis
Peut-être que là où la lune se meurt de rencontrer le soleil,
l’allumeur de réverbère est en train de monter à son échelle
Quoi quil advienne,
à part
Toi
il n’y a personne
Tu ressembles à mon enfance comme cette ficelle qui savait tout faire d’un bouchon, d’un morceau de bois, d’une craie, d’un caillou à pierres, du son de l’encre, écrin rose et coquelicot brun près de l’autre,
, l’instant des yeux dans les mains de la prière.
De l’amour sans retour en arrière…
Niala-Loiobleu
4 Juillet 2015


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