LA BALEINE
En fontes de canicule
le tonnerre rebondit à grand bruit contre le mur de la nuit
N »aies peur
comme tu te trouves embouchée
tu n’as rien à craindre de la foudre
la foudre était entrée bien avant
voilà longtemps qu’elle est entrée
Serres-toi juste un peu plus fort
j’aime quand tu transparentes au point que je sais plus qui de l’un ne pourrait pas être l’autre même avec une taie sur le travers seins
A derme nous recommencerons
tu t’y colleras
j’m’y cacherai
aux losanges cousus traversière
Flûte nous voilà pan
je fourche du sabot et toi de l’aqueux
qu’on amphibie
à en rosir de l’écaille dans l’amer qu’ils nous ont laissé
enfin
qu’ils pensent nous imposer comme un naturel quotidien
Bien sûr nous humes des ô rages
rebelles à tout esclavage
Tu alors été
je néanmoins demeuré
Mon cheval vieillit en gardant l’amble si jeune que la croisade qui s’allonge te maintient en amazone sans que le glaçon nous fasse le coup du Titanic
Les rides ailes maintiennent la charge au fond des cales
Sois enfant dans le ventre où tu m’as reçu
Pour accoucher
à la lune que les guitares allument
derrière les fanons lotis dans la baleine
sans nous enrhumer
du refroidissement du Gulf Stream
Niala-Loisobleu
3 Juillet 2015


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