HÔTE MERE
Les galets se jettent au lapidaire du ressac
sablant la crique de céladon au-dessus des ocres
Venu du lointain
les sons de corne envoient la brume perdre la tête aux guillotines des incisives
l’enfoui est déchiré
Par paliers de décompression les ondes émettent le savon des bulles
Un, deux, trois partez
on entend les traits rose-argent des nageoires dorsales
faire la toilette des vases
Une transparence de soi ondoie
laissant voir l’intérieur du désir pincer les cordes de la lyre marine
Elle fait nager ses longs cheveux à l’encre bleue du prononcé
libérant les syllabes irisées du non-dit
personne n’en saura maux
la forme a pris la plume s’introduire hors de la date
Ses doigts griffent
ses doigts grattent
ses doigts tirent
poussant sa langue en sécrétion dans la baie de sa poitrine
On peut laisser l’anse ouvrir son panier…
Niala-Loisobleu
28 Juin 2015
https://www.youtube.com/watch?v=vi6_6FkbQLU


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