L’AMOUR EN CAGE
Vu sur ta cour
à travers le linge qui sèche
la place pour le ciel est devenue moins large
qu’un stationnement illimité
Quand le rose géranium s’fait un ictère
le pain rassit ne tient plus sur ses jambes
les tourterelles sans roux
coulent
Où sont passés les boutons de nacre de tes doigts touches
et tes hanches accordéons
qui me faisaient la danse du ventre
quand sous les toi il n’y avait que moi qui conte ?
A tes seins cerises mes oreilles croquaient ton noyau
les joues au beurre de figue
que mon p’tit saut et mes pelles faisaient des châteaux
au bord du loir et chair de nous
.Bout de couloir
la montée des escaliers
manque de souffle
Pourtant le peint frais sent toujours le bleu de l’océan
dans la serviette à carreaux de ma fenêtre
Il faut que tu dénoues les barreaux de ta cage
plutôt que de dire que tu veux vivre
comme on se ment songe…
Niala-Loisobleu
27 Juin 2015


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