REVOLUTION SOL SOLE AIR


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REVOLUTION SOL SOLE AIR

Lèvres-toi d’un bout à l’autre de la branche

que nos langues se miment en une et m’aime chanson de gestes

Tresses-toi des voiles en mèches d’algues

sur les pieds d’un chant de fleurs de sel,

l’écume est déjà accrochée aux lobes de notre orbe

Lâches les chiens de ta poitrine qu’ils courent fous sans laisse

Jazzy tu cascaderas

d’un piano à pistons à l’âme d’une contrebasse callypiges

de tes seins bals

D’un cou déhanches tes épaules qu’elles glissent sur la rampe de tes lombaires

le degré senti grade vibrera de ton ventre à mon flair animal

Que de nuits  se sont interposées à ces précédents anniversaires en mouchant les bougies

tu étais si belle à tromper le tant

que tu es tombée d’illusion en illusion

maintenue en survie grâce au verger d’étroits fruits chapardés à l’étal de tes privations

Il se fait tard

dans la suie les rues transpirent

mouillées d’angoisse

leur dessein tremble d’asphyxie derrière ses carreaux sales

babel-gomme

Crie, crie ,

le premier jour reste le grillon de la dernière cheminée

Rebondi

voici le ricochet

d’une ronde

cristal au son clair projetant sa lumière d’échos

Jeu de billes enfant

qui ne roule personne

en jetant les soldats de plomb au feu qui s’allume

L’oiseau ne se blottit pas au giron de la fatalité

il aire aux seins

l’existence d’une réalité à vivre naissant d’un abandon qui meurt…

Niala-Loisobleu

27 Mai 2015

doresa

https://www.youtube.com/watch?v=b7Y4YVVPWYU