ET ALORS ?
Epinglés aux fils téléphoniques
des derniers halos
encore agités de la pensée qui les guide
ses mains tiennent
becs et ongles au refus du gris, que bleu, que bleu, que bleu
Rengaine la serinette
on l’a connaît la faconde de la ballade dépendue
portée sur les épaules affaissées , bât tombé
Le tissu élimé efface les paroles
de la boutonnière
l’oeillet tombe
Et alors ?
Au départ
l’amour naît que de la confiance, l’écho ne fait pas de réponse sonore
Les pierres ne s’usent qu’à rien faire
frotte le burin à l’ardoise
une étincelle jaillira de l’ô forte
de l’acide les fumées montrent rien à cacher
J’étais de chair dans un espace désincarné
j’ai ouvert mon coeur
quand elle est venue sortir de sa cage
tenant dans son bec un hommage à l’espoir
tendu sur la corde à vie au long d’une chevelure blonde comme semaille levée….
Niala-Loisobleu
4 Mai 2015


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