GLISSADES
Tarie entre les grosses pierres du gué
l’eau a perdu tout pouvoir de mirer la lune, le lustre a du tomber en entraînant la boule
La météo du tant c’est plein soleil qui gribouille une parole en l’air
D’un seul coup, on n’a plus rien vu de l’herbe drue
les promesses de déjeuner : tondues et emportées au fond du panier
Sous la pluie, dos voûté, le jour prend une gueule de parapluie noir
l’ordinaire reprend ses droits de cuissage
Bon Jour la frustration
Il va falloir changer de chemise sans retourner sa veste comme on met un bouquet de désodorisant dans la toilette
Dire un sourire à la dame
faire sans blanc
Genre tango qui se pâme comme un bandonéon au bord de l’expire, sanglot long de vie au long
ou corriger
une peine qui peine depuis avant, empêtrée dans l’incompréhension du dialogue de sourd
sempiternel rapport qui pense que c’est mieux d’être muet et sourd aux questions
Seulement faire semblant pour certains ça n’existe pas
Mieux vaut le dire
si ça change rien au fond, ça lave quand m’aime d’être pris pour un con
Sur le pont d’Avignon je n’irais plus jouer…
Niala-Loisobleu
11 Avril 2015


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