POISON D’AVRIL
Dédicace aux pierres qui respirent
Où iraient les voyages sans des lieux étrangers aux valises
Pâles images liées à l’anse d’une crique absente
Au grand dam d’un catalogue r’anse
Sables blancs qui ne peuvent transpercer l’opaque restez aux adieux de fontaine belle
Myopes galets
Varechs exploités
Goémons ramasse-miettes
Nageoires de métal pour leurre d’oisobleu
Eh Coco as-tu vu les cernes des noyers
Quand les-dits gars gars coulent à pique
Maître Coq joue à carreau
Un coeur à quatre feuilles
D’une pollution coiffant le fond clair d’un golf en dérive d’atolls
J’ai du linge de rechange contre la laideur des chemises fanées de fleurs
Ô que la sueur trouvée au travers des cases d’un village dressé sur pilotis
A de parfums de vie propre
Passé la barrière des immondices d’aujourd’hui
Un gosse sale
Tout nu
Aux yeux brillants
D’un rire propre
A des milliers de kilomètres
M’écarte du monde pourri
Primitif
Serait-ce le signe
Que j’existe
Le silence n’est jamais à sa place au soleil de mauvaises énergies
L’ombre des fuites le court-circuite
Ici, là, n’importe où
L’ailleurs où qu’il réside
L’Orient est au zénith du levé d’un ru né de la source
Caché sous la toison végétale de l’humus
Au pied de la montagne
Passionnément j’épile les pétales d’éternels vingt ans
L’oeil entre les oreilles d’une poussée verticale des reins
Un chemin de couleurs romanes frappe au tympan de St-Jacques
Chapiteau dorique
Rite au bâton
Le Maître introduit la Cérémonie
La porte basse perspective un rai
La pierre sonne à la volée
Ailes déployées sors du poisson d’Avril
Prends le prochain voyage comme l’arbre qui sourd au désert
Niala-Loisobleu
1et Avril 2015


Vous devez être connecté pour poster un commentaire.