FEMME A LONGUEUR DE TANT… mars 10, 2015mars 10, 2015 loisobleu1 commentaire FEMME A LONGUEUR DE TANT… Sur la crête des étagères où les livres non ouverts pèsent des brouillards lacérés ondulent entre les pages d’une histoire en suspension Les reliures sont entrées au carmel toutes dorures à la Trappe Au fond d’un corridor en quête d’anti-chambre ces romans de rosières soupirent un regret d’épines de musc de renard de quelque Petit-Prince livreur de citrouille sur le marque-page Repliée dans l’armoire comme un drap sec d’ébats Femme de nuit blanche tu laisses des marques noires aux plis des jours sans les rubans qui les encagent n’ont aucune parenté avec ceux des cannes compagnonnes Quel bois dans son mystère protègerait l’enchantement s’il ne sert plus d’asile aux oiseaux pour n’être plus que lieu de décharges sauvages ? Femme toi et moi sommes chacun la rive de l’autre caf-conc’ au long cours qui boulevarde en ronde de couleurs rehaussées joyeux dragon crachant son feu graal à la boutonnière Ventre delta posant son triangle alluvionnaire à la gueule océane pour attraper le sel solaire des estrans réglés sur la lune Femme de tant Terre et Ciel Nos tabliers à carreaux sont les salines bannissant les lits-clos pour les claires en bordure du chenal Femme de tant par ton ventre terrier qui aire au pigeonnier de la canopée ton théâtre de verdure, gazon piétonnier, ouvert côtés jardin-cour seins à l’étale d’une musique de kiosque qu’un bandonéon accordéonne Toi tu déclines l’amour dans le texte Niala-Loisobleu 10 Mars 2015 J’aime chargement…
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